Malgré un embargo limité sur l’exportation d’armes vers Israël jusqu’en 1996, le Canada lui fournit continuellement du matériel militaire.
En 2021, la valeur des exportations canadiennes de biens militaires vers Israël a augmenté depuis lors et a atteint son plus haut niveau depuis 1978, d’une valeur de 27,8 millions de dollars canadiens.
Les entreprises canadiennes de défense, telles que CAE Inc. , ont collaboré avec des entreprises israéliennes comme Elbit Systems, notamment pour le développement conjoint de simulateurs de formation et de systèmes avioniques pour avions militaires.
En 2021, Elbit Systems a annoncé un contrat d’une valeur d’environ 103 millions de dollars avec le gouvernement canadien pour des tourelleaux téléopérés.
Les forces militaires canadiennes et israéliennes se livrent à des exercices conjoints, comme « Blue flag air », l’exercice de l’armée de l’air israélienne.
Ces exercices impliquent des avions de combat issus des deux pays simulant divers scénarios, axés sur l’interopérabilité et les tactiques militaires qu’Israël développe et teste sur la population captive palestinienne.
Des entreprises israéliennes de cybersécurité ont établi des partenariats avec des sociétés canadiennes.
Par exemple, Check Point Software Technologies a collaboré avec le canadien BlackBerry Cylance pour empêcher les menaces de cyberattaque mobile prenant spécifiquement pour cible les entreprises.
La société israélienne CyberArk s’est associée à diverses institutions financières canadiennes pour faire progresser les systèmes de cybersurveillance et d’identification.
Dans le domaine de l’agrotechnologie, le Fonds d’innovation agricole Canada-Israël (FICI) promeut les projets de recherche conjoints, le partage des connaissances et le transfert de technologies pour l’agriculture.
Cela comprend des domaines tels que la gestion de l’eau, l’optimisation des cultures et les techniques agricoles innovantes développées par Israël au prix de l’expropriation des terres palestiniennes et de l’exploitation de la main-d’œuvre et des ressources naturelles.
Le Canada a été l’un des premiers pays à reconnaître l’État d’Israël lors de sa création en 1948 et les deux pays entretiennent des relations profondes.
Les accords et partenariats bilatéraux profitent au régime d’apartheid israélien dans les domaines de l’industrie militaire, de la cybersécurité, de la technologie agricole et des énergies alternatives.
Le Fonds national juif a joué un rôle central dans la dissimulation du nettoyage ethnique des villages palestiniens depuis le début du sionisme et continue à s’emparer de davantage de terres.
Son projet phare de branche canadienne « Canada Park » est bâti sur les ruines de 3 villages expulsés et occupés de force en 1967 (Yalu, Imwas et Deir Ayub).
Le FNJ récolte toujours des millions sans impôt grâce à son statut d’organisme de bienfaisance au Canada.
Le Canada utilise le savoir-faire israélien, de la technologie militaire et de la cybersécurité à la R&D, acquis par le biais du nettoyage ethnique continu des Palestiniens et l’exploitation des ressources naturelles.
Ressources utiles
- CJPME fournit des armes à l’apartheid